Science It’s a girl thing !

Si vous n’avez pas vu, en 2012, la vidéo subventionnée par l’Union Européenne « Science : It’s a girl thing ! » vous avez vraiment raté quelque chose. Lorsque je l’ai vu j’ai tout d’abord cru à une blague tant la vidéo ne véhicule pas du tout le message que l’Union Européenne, bien au contraire. Cela me choque que quelqu’un ai pu penser que cette vidéo était une bonne idée, qu’elle allait vraiment avoir un impact positif quelconque. En essayant de toucher les jeunes filles, en essayant de parler leur langage, ils ont juste créé une vidéo de stéréotypes allant justement à l’encontre du message voulu.

Tout d’abord, on a le droit à une caricature de femmes des plus machistes. La femme est réduite à une femme-objet. Dès le début on voit l’opposition caricaturale au possible entre l’homme qui travail et la femme qui est juste un mannequin, avec les trois femmes qui posent. Et ensuite, celui qui a fait la vidéo semble penser que les femmes ne sont que des personnes superficielles qui ne s’intéressent qu’au maquillage ou qui ne sont définies que par cela. Ah non j’oubliais, les filles passent aussi leur temps à rigoler entre elles, et tout ce qui va les attirer dans la science, ce sont les jolies réactions chimiques qui font des couleurs. Selon les créateurs de cette vidéo, pour motiver les filles à faire des sciences il faut que ce soit fashion et coloré. D’après moi le créateur de la vidéo a les pires stéréotypes possible ancrés dans la tête. Cette vidéo est totalement sexiste. Les femmes sont uniquement considérées sur leur physique et pas sur leurs capacités mentales. On voit juste de jolies filles qui rigolent, et qui ont l’air superficielles (selon moi en tout cas), et aucune ne fait de science dans le film, à part celle qui écrit sur un tableau.
D’ailleurs parlons-en de ces réactions chimiques. Il n’y a donc pas que les femmes qui soient représentées de façon absurde. La science, elle aussi subit une caricature extrême, à croire qu’aucun scientifique n’a participé à l’élaboration de cette vidéo de promotion des sciences. La science, ce n’est pas uniquement la Chimie, et créer de nouveaux maquillages; c’est aussi les Mathématiques fondamentales, la Physique,l’Informatique. Être ingénieur ne doit pas se résumer à ça. Là encore, la femme est cantonnée à un seul domaine, celui qu’on veut bien lui assigner.

Le message qu’il faudrait faire passer est que les femmes ont leur place dans les sciences, qu’elles sont aussi intelligentes que les hommes, qu’il n’y a aucune raison qu’elles s’auto-censurent à cause de leurs préjugés et qu’elle s’empêchent elles-mêmes de faire des sciences parce qu’elle ne pensent pas y avoir leur place. Et ce qui justifie qu’elles aient leur place, justement c’est qu’elles en ont les capacités, qu’elles sont aussi intelligentes que les hommes. Ici la raison qui est avancée pour encourager les filles à faire des sciences est que c’est quelque chose de fashion et d’amusant. Même en essayant d’être sexistes ils n’auraient pas pu mieux réussir.
Et puis de toute manière le message : « Science : It’s a girl thing ! », même s’il était correctement véhiculé, n’est pas le bon. Pour réellement réussir à obtenir l’égalité, il faut justement que le sexe du chercher ou du scientifique ne soit pas considéré ! La science ce n’est ni pour les filles ni pour les garçons. C’est tout simplement pour les passionnés, pour ceux qui veulent faire des sciences et en ont la capacité; et cela n’a donc rien à voir avec le genre auquel on appartient pas plus que notre couleur de peau. Et décider que des domaines sont plutôt pour les hommes ou les femmes est justement ce contre quoi nous voulons lutter ! Pour obtenir l’égalité dans le monde du travail, nous voulons lutter contre les stéréotypes qui poussent les gens à se dire qu’un domaine d’étude, un métier est plutôt fait pour eux ou non uniquement sur des considérations de genre, infondées. Et cette vidéo a exactement l’effet inverse !

Pour finir voici deux vidéos intéressantes en réponse à cette campagne de l’union Européenne :
Une parodie qui dénonce le côté sexiste de la campagne organisée par l’Union Européenne.
Cette vidéo d’une scientifique qui dit comment elle a perçu la vidéo, et avec laquelle je suis tout à fait d’accord, qui dit des choses très justes.

Lou PACE

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Des problèmes d’égalité dans le monde de l’entreprise ? Vraiment ?

        Étant étudiante j’ai vraiment du mal à croire qu’il puisse y avoir un réel problème dans le monde de l’entreprise. Je suis peut-être naïve, mais je me demande comment par exemple l’employeur peut sérieusement justifier une différence de salaires entre hommes et femmes, comment cela peut réellement exister, comment les gens peuvent décider que c’est normal, comment l’employeur lui-même peut décider cela quand il sait très bien que la performance n’a rien à voir avec ça. Comment cela peut-il paraître assez légitime à qui que ce soit pour que cela existe. Je ne crois pas à cet argument « les femmes peuvent avoir des enfants, donc c’est un risque pour l’employeur, et personne n’y croit je pense.

         En tant que fille, j’ai plutôt vécut le contraire dans le milieu scolaire. Des bourses uniquement ouvertes aux filles sont mises en place, les professeurs nous poussent à faire de hautes études et nous encouragent plus, ils sont plus compréhensifs, plus de filles sont prises dans les classes préparatoires qu’elles demandent que de garçons … Je n’ai pour l’instant vu que de la discrimination positive, de l’aide et de l’ouverture d’esprit de la part de toutes les personnes que j’ai pu rencontrées. Je n’arrive pas non plus à imaginer, dans le monde dans lequel je vis aujourd’hui, avec l’entourage masculin si ouvert que je côtoie, comment il peut réellement y avoir des discriminations.

         Pour moi, si les femmes n’ont pas les mêmes postes que les hommes ou les mêmes salaires c’est parce qu’elles ne se battent pas assez. Je veux être considérée pour mon travail et ma valeur avant d’être considérée comme appartenant au genre féminin, et je pense donc que cela n’a en aucun cas lieu d’être pris en compte pour le salaire ou l’embauche. Je pense que si l’on veut être considérée à égalité avec les hommes, il faut travailler pour montrer par son travail qu’on vaut un homme, plutôt que de se plaindre et réclamer des quotas et autres aides. Il ne faut pas jouer la victime, mais forcer le respect par son travail.

         C’est pourquoi, peut-être inconsciente de l’injustice de la société, je ne comprends les groupes féministes, car je pense qu’ils ancrent encore plus les différences dans les esprits et n’aident donc pas à amener une réelle égalité.

 

         Mais peut-être la situation est-elle bien pire que ce que je peux imaginer. Peut-être qu’il faut vraiment faire quelque chose et que la société est figée. Peut-être que ces actions, malgré leur points négatifs sont les moins pires. Peut-être que pendant un temps nous devons faire cela, afin que les générations suivantes puissent enfin ne pas avoir à le faire. Espérons seulement que cela n’aura pas trop de conséquences négatives.

 

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Qu’est-ce que c’est ?

J’ai entendu parler de ce prix en Terminale par ma professeure de Mathématiques et j’y ai donc participé, et l’ai remporté, comme la plupart de mes camarades. Le ministère en harge de l’égalité entre les femmes et les hommes l’organise, afin de lutter pour l’égalité dans le monde du travail. Ce prix existe depuis 2009 et est accordé à 650 élèves de classe de terminale, chaque lauréate recevant une dotation de 1 000 €. Dans chaque région, un jury décerne les prix à des étudiantes qui font le choix de s’orienter vers des filières scientifiques de l’enseignement supérieur où elles sont minoritaires.
Il suffit juste de présenter son projet d’études supérieures et de dire dans quel domaine on souhaite s’orienter, ce que l’on souhaite faire plus tard. Les difficultés financières sont aussi prises en compte.

Le but est d’encourager les jeunes filles accédant à l’enseignement supérieur à s’orienter vers des formations scientifiques et techniques où elles sont peu présentes. Cela part donc d’un bon sentiment, c’est en effet parce que les filles sont peu présentes dans les formations scientifiques qu’elles le seront moins dans les métiers correspondants, et la solution pour obtenir l’égalité dans le monde du travail semble donc d’agir dans le milieu scolaire.

Le problème

Tout d’abord ces bourses de 1000 euros pourraient servir aux filles qui auraient du mal à poursuivre leurs études faute d’argent. Malheureusement, ce sont les professeurs qui doivent parler de ça avec leurs élèves, et c’est dans les lycées déjà favorisés (comme le mien) que les professeurs en parle, et non dans les lycées où les élèves en auraient besoin.
Mais surtout ce n’est pas du tout le bon moment pour agir. En effet, le moment où l’on doit postuler à ce prix est postérieur au choix d’études supérieures. Ainsi, si les filles ont choisi de ne pas faire d’études scientifiques, elles n’en feront pas plus grâce à ce prix.

Ensuite, je pense que le problème qui conduit les filles à ne pas faire d’études scientifiques est qu’elles se disent que ce n’est pas fait pour elles. Et cela pour diverses raisons : peu de confiance en elles, pas vraiment de modèles de femmes qui ont réussit, ou stéréotypes ancrées en elle. Ce n’est donc pas de l’argent qu’il faut donner, mais plutôt cette motivation, il faut sensibiliser, et beaucoup plus tôt, car c’est beaucoup plus tôt que les filles vont choisir de s’orienter vers une voie scientifique d’élite ou non.

Je pense donc que ce prix n’est en aucun cas la solution. Il servira juste à faire penser aux garçons que tout cela est injuste et que les filles sont favorisées. Et ils penseront cela avant même d’arriver dans le monde du travail. Ou comment stigmatiser encore plus, et ancrer le combat homme-femme.

http://femmes.gouv.fr/dossiers/egalite-professionnelle/promotion-de-legalite-professionnelle/le-prix-de-la-vocation-scientifique-et-technique-des-filles-pvst/

Lou Pace

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Ce qu’il manque aux filles : L’ambition

        La question est connue. Comment se fait-il qu’alors que les filles réussissent mieux brevet et au bac, et qu’on ne les retrouvent plus dans les hautes études notamment scientifiques ? Cela induit directement leur absence dans les postes de direction.
Et si les filles manquaient d’ambition ? Et si les divers combats pour l’égalité pouvaient indirectement réveiller ces jeunes filles ?

Faits & chiffres

        Si l’on reprend le dernier rapport de Ministère de l’éducation Nationale « Filles et garçons sur le chemin de l’égalité, de l’école à l’enseignement supérieur », les filles ont de meilleurs résultats au brevet et au bac que les garçons. Le pourcentage de mentions bien et très bien est de 31% pour les filles quand il est de 26% pour les garçons. Et pourtant, dans l’enseignement supérieur, les filles sont de moins en moins présentes, notamment dans les voies scientifiques et les voies d’élite comme les CPGE. Les filles sont bonnes dans les études, on en trouve 57% dans les bacs généraux quand elles sont 43% en bac pro.
Sans même parler des résultats scolaires, une étude menée sur des élèves de 15 ans dans les pays de l’OCDE
montre que les filles ont une meilleure compréhension de l’écrit. De même, lors de la JAPD, les problèmes de compréhension et de lecture sont beaucoup plus importants chez les garçons.

        Et pourtant, déjà, au niveau du bac, en terminale S, on ne trouve que 45% de filles quand elles sont beaucoup plus nombreuses dans les autres voies générales. En classes préparatoires scientifiques, elles ne sont plus qu’un quart. Ainsi dans les filières ingénieurs, on ne trouve que 27% de filles. Pas étonnant qu’il soit difficile d’obtenir l’égalité dans les postes décisionnels, si les filles ne sont pas formées pour pouvoir ces postes. Le problèmes est à prendre à la base.

Mais d’où vient ce problème ?

        Comme on l’a vu, les filles ne sont pas plus en difficulté que les garçons dans ces disciplines.
Une des causes pourrait être liée à un problème de motivation, de choix. Les filles seraient moins ambitieuses ? Même lorsqu’elles vont se tourner vers des filières scientifiques, la plupart choisiront « naturellement » d’être infirmières, alors qu’elles pourraient faire de plus hautes études.
Le problème serait lié à l’ambition. Il faut peut-être aussi plus d’ambition et de volonté lorsqu’on est une fille pour choisir ses voies qui sont dans les mentalités communes encore vues comme des postes d’hommes. IL faut pouvoir luter contre les conventions et parfois avancer sans modèle.

Mais surtout, les filles ne ressentiraient pas le besoin de faire ces études, considérées comme très dures (CPGE), par peur de ne pas pouvoir réussir, ou n’en voyant pas l’utilité. Les filles ne ressentent pas, autant que les garçons, à cet âge-là en tout cas, l’envie d’avoir un poste décisionnel. Alors qu’on peut entendre les garçons affirmer qu’ils désirent faire prépa, pour gagner de l’argent notamment. Au lycée, le niveau d’ambition des garçons est bien plus élevé que celui des filles.

        Estime de soi, affirmation de soi, confiance en soi, conception de son rôle dans la famille, attendus et conventions sociales, rapport à l’argent et à la famille, reconnaissance sociale, … qu’est ce qui poussent les filles et leur environnement à les limiter dans leur ambition ?

        Combien de filles ayant obtenu des mentions très bien au baccalauréat, ce sont orientées vers des formations « réservées » pour les filles comme infirmières alors qu’elles auraient pu prétendre à faire médecine. Les filles seraient elles plus sensibles à l’autre et ont une vocation « naturelle » pour le métier d’infirmière.

        Bien sur le rôle des adultes, en premier lieu des parents et des enseignants est déterminant dans les choix. Aujourd’hui, tout se précipite avec la sélection des vœux APB pour les futures orientations. Les enseignants jouent ils pleinement leurs rôles pour chaque élève. Les parents son ils suffisamment informés ? Est-ce la confiance en la personne et en l’avenir ou la peur et la sécurité qui président au choix ? Les adultes jouent-ils se rôle d’éveilleur et de pousser les jeunes à l’excellence et au risque ?

Pour obtenir l’égalité dans l’éducation, il ne faut pas seulement sensibiliser, il faut donner aux filles les motivations de faire de grandes choses, l’ambition.

        Et c’est ce que les combats pour l’égalité ont fait. Ils ont réveillé les filles et leur confiance en leurs compétences. Elles se sentent ainsi plus concernées par le monde du travail et des responsabilités qui leur semblaient réservés aux hommes.En effet, des modèles féminins naissent, ils est alors plus facile pour les jeunes filles de s’imaginer occuper ces postes qui auparavant apparaissait inconsciemment comme des postes masculins.
Naissent alors de nouvelles ambitions. De plus en plus, les filles font de hautes études pour montrer qu’elles en sont capables autant que les hommes, elles veulent se battre pour trouver, elles aussi, leur place, pour prouver qu’elles ont tout autant leur place.

         Ce que font les femmes d’aujourd’hui qui sont dans le monde du travail leur montre la voie et peut les motiver. Les femmes qui ont accédé aux postes de responsabilité l’on fait pour elle-même, mais également pour « elles-toutes ». Les jeunes femmes ont besoin de modèles de réussite. Le combat pour la reconnaissance pour l’égalité est à la fois individuel et collectif. Les combats des femmes pour l’accès aux postes à responsabilité et l’évolution de la loi évoluent dans ce sens montrent la voie. Les jeunes filles d’aujourd’hui se disent de plus en plus que c’est possible et que c’est quelque chose normal pour elles d’accéder à ces postes.
En effet, le fait que les femmes soient encore moins présentes dans les postes décisionnels, inconsciemment, donne l’impression aux filles que ce n’est pas pour elles, car elles ont plus de mal à se projeter. Il faut mettre en avant les choix de filière, les réalisations et les trajectoires de réussite professionnelle et personnelle.

 

      Ainsi, grâce au combat pour l’égalité homme-femme, grâce aux modèles de réussite mis en avant, les filles, lorsqu’elles se voient confrontées au choix d’études qu’elles vont devoir faire, à leur choix de carrière, pourront mieux arriver à se projeter dans ces modèles et exemples de réussite.
C’est comme ça que nous obtiendrons l’égalité, car c’est avant tout dans l’éducation qu’il faut agir
et contre les stéréotypes que les femmes s’imposent à elles-mêmes.

Lou PACE

Qu’en pensez-vous ? Merci pour vos commentaires.

 

Source

http://media.education.gouv.fr/file/2012/66/0/DEPP-filles-garcons-2012_209660.pdf

 

http://www.education.gouv.fr/cid57113/filles-et-garcons-sur-le-chemin-de-l-egalite-de-l-ecole-a-l-enseignement-superieur.html

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Les filles auraient-elles peur des sciences ?

Pourquoi les filles sont-elles si absentes des voies scientifiques et technologiques d’élite.

Les filles réussissent mieux leurs études que les garçons. Leur taux de réussite au bac est plus élevé. Elles redoublent moins. Elles obtiennent de meilleures mentions. Elles sont majoritaires en filière générale et technologique, quand les garçons s’orientent d’avantage vers les voies professionnelles.
Et pourtant, après le baccalauréat, dans les classes préparatoires aux grandes écoles, 30 % des élèves seulement sont des filles, dans les filières scientifiques. Ainsi, seulement 27 % des diplômes d’ingénieurs sont délivrés à des femmes.
Mécaniquement, il n’est donc pas étonnant qu’il n’y ait pas d’égalité d’insertion dans le monde du travail dans ces métiers. Or ces filières permettent d’accéder à des postes décisionnels et à des métiers de cadre supérieur.

Pour obtenir une égalité professionnelles dans les postes décisionnels il faut agir à la base, c’est-à-dire rééquilibrer les orientations après-bac. Ce qui conduit filles et garçons à faire de tels choix, c’est une intériorisation des stéréotypes et conventions sociales. Inconsciemment, filles et garçons se conforment à ce qui est reconnu comme leurs domaines respectifs de compétence dans les schémas socioprofessionnels déterminés par leurs milieux, leurs histoires…. La persistance des choix sexués est autant le fait des garçons que des filles : ils anticipent des rôles adultes en fonction de représentations stéréotypées.

  • Quand ils se jugent très bons en mathématiques, 8 garçons sur 10 vont en filière scientifique
  • Quand elles se jugent très bonnes en mathématiques, 6 filles sur 10 vont en filière scientifique

C’est donc dans le plus jeune âge qu’il faut agir car les stéréotypes les plus dangereux ne sont pas ceux qui sévissent dans le monde du travail mais ceux qui sont ancrés en nous inconsciemment comme des vérités absolues sur lesquelles on ne peut agir.
Il faut avant tout agir sur les mentalités dans l’enfance afin de sensibiliser les garçons pour ne pas avoir de stéréotypes au travail, mais surtout sensibiliser les filles, leur montrer qu’elles ont leur place à ces postes et leur donner la motivation de se battre contre ces stéréotypes ancrées en elles comme dans la société afin que celles-ci fassent les bon choix dès l’enfance.

Mais les stéréotypes ont la vie dure. Ils sont l’héritage de traditions millénaires, de schémas sociaux et religieux. C’est pour cela que nous avons besoin de pionnières et de combattantes pour faire évoluer les mentalités et cadres règlementaires. Il faut mettre en avant les réussites des femmes et prouver par l’exemple. Mettre en avant des modèles et contre modèles.

 

Lou PACE

 

Merci de m’avoir lue. Qu’en pensez-vous ? Réagissez à mes articles !

 

 

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Etude Hudson : Les Femmes seraient-elles de meilleurs leaders ?

Une étude mondiale réalisée par Hudson auprès de 65 000 personnes révèle les raisons pour lesquelles moins de femmes que d’hommes accèdent à ces postes.

La « coalition dominante » au sein des comités de direction favorise le leadership masculin.

Les femmes sacrifient leur comportement naturel au profit d’un style de direction masculin, alors qu’elles gagneraient à être elles-mêmes pour s’imposer.

Les femmes pourraient se révéler de meilleurs leaders dans les entreprises d’aujourd’hui. C’est ce que met en avant une étude menée à l’échelle internationale par Hudson, l’un des leaders du conseil en recrutement et en ressources humaines. Pourtant, les femmes accèdent toujours difficilement aux postes de direction, et la crise économique et financière qui touche l’Europe et les Etats-Unis pourrait encore aggraver cet état de fait.

L’étude menée par Hudson se base sur les résultats d’évaluations et de tests psychométriques de plus de 65 000 personnes dans le monde sur plusieurs années. Elle met en évidence les différences comportementales et de leadership entre les hommes et les femmes au sein de l’entreprise, selon les catégories d’âge et les niveaux de responsabilité.

Cette étude révèle que pour accéder aux postes de direction, les femmes adoptent un comportement masculin et s’éloignent de leur comportement naturel.

Pour télécharger l’étude

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